Notre commune

Dans le cadre de la loi no 2015-292 du 16 mars 2015 relative à l'amélioration du régime de la commune nouvelle, Les communes historiques de Saint-Pierre-d'Allevard et de Morêtel-de-Mailles ont décidé de fusionner à partir du 1er janvier 2016 sous le nom de Crêts en Belledonne. L'arrêté préfectoral a été signé le 27 octobre 2015.

La commune de Crêts en Belledonne est donc composée de deux communes historiques : Morêtel de Mailles et Saint-Pierre d'Allevard.

PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE HISTORIQUE DE MORETEL DE MAILLES

Commune rurale de montagne située dans le Massif des Alpes, Morêtel-de-Mailles, qui appartenait au canton de Goncelin avant le redécoupage de 2014, appartient depuis au canton du Haut-Grésivaudan. Elle est située sur la départementale 525 qui relie Goncelin à Allevard. Son altitude varie entre un minimum de 250 mètres et un maximum de 1 178 m (sommet du Saint-Genis) pour une altitude moyenne de 714 mètres.
Les hameaux les plus bas sont à 366 m (hameaux des Teppes et de Consignère), le plus haut à 850 m (hameau du Verney). Sa superficie est de 671 hectares. Largement tournée vers la vallée du Grésivaudan, elle s'étale à l'est sur les pentes de Bramefarine (qui culmine à 1 192 m) et au sud sur celles du Saint-Genis.
Elle est traversée par le ruisseau de Chavannes et par le Salin, grossi, au niveau du Champ du Pont, par les ruisseaux du Catus (sur Bramefarine) et du Taillou (venant du Saint-Genis), frontière naturelles avec la commune historique de Saint-Pierre-d'Allevard, et qui rejoint l'Isère par les gorges du Fay.
Une de ses particularités est la dispersion des habitations en de nombreux hameaux. Il y en a 31 recensés, mais certains ne sont plus habités.
Les deux agglomérations principales sont Les Fontaines, sur un large faux plat au sud, en aval des gorges du Fay (rive gauche du Salin), et Mailles sur un piton dominant les gorges au nord. La mairie (construite en 1856) et l'église (construite en 1868) se trouvent à mi-chemin de ces deux gros hameaux, à la sortie amont des gorges du Fay, au lieu-dit le Champ du Pont. Une zone de loisirs est aménagée autour du " lac " des Fontaines.

Les hameaux :

Leurs noms gardent le souvenir d'anciennes familles, comme Chapelat, Mailles, le Trait, Perrot, Perrin, ou d'une activité (Maladière), d'un lieu fortifié (le Fort), ou signalent une particularité géographique (Beauregard, les Fontaines, le Fontanil, Freydure, Rossand).

Rive droite du Salin
Sur les pentes de Bramefarine (section de Mailles) :

  • l'Arrolay,
  • Beauregard,
  • le Chapelat (ancienne famille recensée au XIVe siècle),
  • les Charrières,
  • le Crey (600 m),
  • Essodey,
  • le Fontanil (650 m),
  • Grangebert,
  • les Granges,
  • Mailles (500 m, autour de la maison forte des seigneurs de Mailles),
  • Marabet (ancien site de la gare du Tacot et démarrage du plan incliné vers le Cheylas,
  • le Pitrolas,
  • le Replat,
  • Rossand (380 m, qui tire son nom de sa situation très bien exposée sur un coteau sud abrité),
  • le Trait (famille des seigneurs du Trait ou Dutrait),
  • le Vernay, 850 m,
  • les Valloires.

 
Rive gauche du Salin
Sur les pentes du Saint-Genis (section de Morêtel) :

  • Bouthière (ancienne maison forte des Guiffrey de Boutières),
  • Carrajat (ancienne famille recensée au XIVe siècle),
  • le Champ du Pont, 430 m,
  • les Chavannes,
  • Consignere, 366 m,
  • le Fort (emplacement du château de la famille de Morêtel, éteinte en 1482. Il est démoli sur ordre de Lesdiguières à partir de 1595),
  • les Fontaines, dominées par le " château de Morêtel " (Maison de Belledonne),
  • Freydure,
  • la Maladière (site d'une léproserie au Moyen Âge),
  • Mont Galland,
  • les Peillots (ancienne famille),
  • les Perrins, 520 m (ancienne famille),
  • les Teppes, 366 m,
  • le Truc.
PRESENTATION GENERALE DE LA COMMUNE HISTORIQUE DE SAINT PIERRE D'ALLEVARD

Situation géographique.
La commune, située dans la partie septentrionale du massif de Belledonne et près du parc national du Massif des Bauges , fait partie du " Pays d'Allevard " et de la série de bourgades construites sur les replats des " Balcons de Belledonne ", entre Allevard au nord et Uriage au sud.
 Elle s'étend dans un élargissement entre la montagne de Bramefarine (1 192 m), au nord-ouest (qui la sépare de la vallée du Grésivaudan), les Cinq Crêts, au sud-sud-ouest, et l'épaulement (qui culmine à 1 726 m avec le Crêt du Poulet) qui la sépare à l'est de la vallée du Haut-Bréda.
Largement ouvert vers le nord, du côté d'Allevard, ce " plateau ", qui est la partie sud d'un synclinal parallèle à la vallée du Grésivaudan, communique avec elle par les gorges du Fay au sud-ouest et avec les autres communes du Balcon de Belledonne par le col du Barioz (1 041 m).
Le bourg ancien s'est construit sur l'adret, au pied de Bramefarine, pour profiter au maximum de l'ensoleillement, raccourci en hiver par Les Cinq Crêts (de 1 285 à 1 150 m).
Une des particularités de la commune est son amplitude d'altitude : le bourg s'étale, du sud au nord entre 490 et 543 m, alors que le hameau le plus élevé, sur la route du col du Barioz, se trouve à environ 880 m d'altitude.
Le point le plus bas de la commune, au lieu-dit le Champ du Pont est à 430 m, et le plus haut est le Crêt du Poulet, à 1 726 m. Les pentes assez raides transformant par temps d'orage ou de pluies persistantes les ruisseaux parfois intermittents en torrents dévastateurs ont amené la commune à surveiller leurs rives.
Le fond marécageux a servi à établir au nord le lac du Flumet (bassin EDF de 4,7 Mm3) et subsiste au sud-est dans une zone classée " espace naturel sensible " : le marais de Sailles.

De nombreux lieux-dits et hameaux s'étagent sur les pentes, essentiellement à l'est et au sud, en montant vers le col du Barioz, là où les sources ont permis très tôt une implantation fixe, alors que sur les pentes sèches et calcaires de Bramefarine l'implantation a toujours été beaucoup plus réduite.

Lieux-dits

Les hameaux du Chaboud et des Maladières, surplombant le bassin du Flumet.

Sur les flancs de Bramefarine, du nord au sud :

> les Maladières, site probable de la maladrerieNote 1. Les ruines de sa chapelle consacrée à sainte Marie-Madeleine ont été noyées par la mise en eau du lac du Flumet.
> Le Chaboud, ancien site de la maison forte de la famille Genton, dont les biens nobles allodiaux sont passés en 1705 aux Dutrait des Hayes par mariage.
> La Roche, lieu de l'ancienne maison forte des seigneurs de Saint-Pierre, attestée en 1339.
> la Gentonne,
> la Ravoire,
> la Tour,
> le Planchamp

Côté sud-ouest :

> La Ronzière
> Combe-Michel
> Gorge-Noire,
> Montrenard,
> le Mas,
> le Paquelet

Hameaux
> Sailles, le plus vaste, en deux parties : Sailles-le-Haut, vers le col du Barrioz (agricole et anciennement minier), et Sailles-le-Bas le long des rives du Salin (ancien moulin à huile, ancienne usine de ressorts pour véhicules automobiles).
> les Cottériaux,
> le Carrignon,
> le Feyjoux,
> Montgoutoux,
> le Chagnier,
> les Granges,
> la Cassey,
> le Volley,
> le Béroud,
> les Amicons,
> le Barraz,
> le Levet,
> le Pachoux,
> le Charpieux,
> le Guillon,
> le Rigard,
> les Morêts.

Activités économiques.
La commune a connu, dans le passé, un âge d'or industriel, et vivait au rythme d'UGIMAG, l'" usine ", le principal réservoir d'emploi. Mais depuis 1987 l'activité décline, l'usine change de propriétaire, jusqu'au redressement judiciaire en avril 2008, et la reprise le 1er septembre 2008 par SEP qui maintient la production d'aimants, sous le nom STEELMAG et conserve 70 salariés.
Depuis 2005 existe Le Vallon de Sésame, une structure d'accueil pour autistes adultes (Sésame Autisme Dauphiné Savoie).
La zone d'activité de Champ Sappey regroupe l'usine et diverses entreprises, dont une imprimerie, les ateliers municipaux, et une petite zone commerciale où se sont regroupées diverses professions de santé.
L'agriculture locale est une agriculture de montagne, tournée essentiellement vers l'élevage pour la production de viande (race charolaise) et de fromage (tomme).
Depuis 1980, les alpages, qui avaient été peu à peu abandonnés à la fin du XIXe siècle ont progressivement été restaurés, et les génisses remontent tous les étés aux estives du Crêt du Poulet.
Un des soucis actuels est le maintien des exploitations face à la pression immobilière et la gestion des zones menacées d'abandon. Outre l'élevage, on exploite des noyers sur les terres les plus basses (moins de 600 m). Mais les vignes qui tapissaient encore les flancs de Bramefarine au début du XXe siècle ont entièrement disparu et la forêt a gagné sur les prés de fauche et les pâturages.
Forêts privées et forêt domaniale couvrent une surface importante de " la montagne de Saint-Pierre " (le Grand Plan). Le morcellement des parcelles privées et la topographie en rendent l'exploitation relativement difficile. Mais, suite au Grenelle de l'environnement notamment, la filière bois bénéficie d'un regain d'intérêt grâce à l'exploitation du bois énergie, sous forme de buches, plaquettes, granulés.